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MAI 2024

EDITO

 

En mai, nos plus petits ont visité le Musée Guimet.
Nos plus grands sont partis à Oléron. 

 

Merveilleux moments que vous relate Chelsea dans cette Newsletter!

 

Avec toujours en tête le fil conducteur qui cette année est le nôtre - les Jeux de Paris 2024 - nous avons également accueilli Benjamin de Oliveira Silva. Vous le savez certainement, le breakdance fait pour la première fois partie des disciplines olympiques. Or Benjamin est breakdancer. C’est à ce titre qu’il a récemment chorégraphié le spectacle organisé à l’occasion de la soirée de révélation des médailles olympiques. Benjamin est aussi Street Artist et dispose de ce qu’il qualifie lui-même de deux supers pouvoirs : il est daltonien et dyslexique. Génial de le présenter ainsi je trouve! Sa venue nous a donné - entre autres - l’occasion d’une extraordinaire séance collective de breakdance en Assembly sur la musique composée par son ami Julien Lepreux, M.U.Y.M!
Merci infiniment Benjamin!

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Les Jeux n’ont pas commencé mais vos enfants ont déjà gagné quelques médailles: à l’occasion des Jeux olympiques d’Union School merveilleusement organisés par Katia et Morgan tout d’abord; à l’occasion de la Poetry by Heart competition au cours de laquelle se sont illustrés quatre de nos élèves de primaire également. Bravo à tous! Félicitations particulières à Jade (CE2) pour cette magnifique seconde place! 

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Félicitations aussi à nos CM2 qui, tous, rejoignent de prestigieux collèges - le Collège Sévigné, la section anglophone de La Tour, pour ne citer qu’eux! Félicitations encore à ceux de nos élèves qui ont été acceptés à l’Ecole Jeannine Manuel! Ils vont tous nous manquer et nous leur préparons une Graduation Ceremony à la hauteur de leurs exploits!

 

Nous sommes en juin - cela ne se voit pas, c’est vrai – nous partons tous à Versailles! Merci infiniment Gwénaëlle. 

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Et vos enfants répètent intensément pour vous offrir un très beau spectacle de fin d’année autour des valeurs du sport et des Jeux olympiques. Nous avons hâte de vous y retrouver!

 

Barbara

 

 

COMME SI VOUS Y ÉTIEZ

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Passionnante conférence sur l’attention et les écrans avec Grégoire Borst, qui a fait partie de la Commission écrans mise en place par notre Président de la République. 

 

Où l’on a appris que les écrans n’avaient d’impact sur le développement du langage et le QI que de manière extrêmement marginale et essentiellement en ce qu’ils ‘retirent’ des moments qui sont ‘normalement’ des moments d’échange avec les parents, en particulier lorsque l’enfant a l’usage d’un écran – ou lorsque la télévision est allumée - au moment des repas. Où l’on a appris que certains jeux vidéo permettaient de développer l’attention de manière transférable. Garde aux réseaux sociaux qui peuvent avoir un impact sur la santé mentale. Et bien entendu, attention aux contenus, également à varier les activités. 

 

Où l’on s’est fait rappeler que ce n’est pas parce que deux courbes suivent la même trajectoire que le lien de cause à effet est automatique.
Esprit critique à toujours conserver. 

 

Les troubles de l’attention ont augmenté entre 2010 et 2018, ceux du langage également. Parallèlement, les enfants passent plus de temps devant les écrans. En conclure qu’il existe nécessairement un lien de causalité entre les deux est-il exact? 

 

Sur l’excellente idée de Guy, papa d’élèves, nous allons donc travailler ce biais cognitif avec nos élèves dès l’année prochaine lors des ateliers bi-mensuels sur le fonctionnement du cerveau et le ‘apprendre à apprendre’ que Lys Brunet, chercheuse au LaPsyDÉ, anime auprès de vos enfants. 

 

LE SAVIEZ-VOUS ?
(VOS ENFANTS LE SAVENT DÉJÀ !)

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Gisella est l’une des talentueuses choristes de Camille.
C’est elle qui anime les cours de chant en Primaire. 

 

Elle nous parle de son travail avec les enfants.
  
La respiration et la concentration sont deux notions que nous avons évoquées tout au long de l'année en classe de chant. 

 

En écoutant les Lalas de Camille, nous avons découvert que ces petites formules répétitives chantées et dansées qu'elle a inventées sont en quelque sorte des mantras. Le mot mantra est constitué de deux racines sanskrites: man = esprit et tra= libérer, protéger. Répéter un mantra libère donc l'esprit de son agitation et permet de le calmer, le protéger.
 On fait en quelque sorte le ménage dans sa tête et le mantra est comme une graine positive qu'on y sème! Camille a imaginé le mantra de 5 syllabes: ‘à la belle étoile’ pour Mai qui est le 5ème mois. 

Elle a inventé ainsi une série de 12 lalas.
 Ainsi, en réactualisant cette tradition millénaire du mantra, Camille sème la joie, la poésie, la beauté dans nos esprits! 

 

Pour le spectacle de fin d'année, les CE1/CE2 chanteront comme un mantra: ‘I've got Stamina’. Les CM1/CM2, quant à eux, scanderont ‘We are the champions’! 

LA PHRASE DU MOIS

 

Gisella, à nouveau, intervient ici en nous partageant
quelques pépites entendues lors de son dernier atelier chant.

 

Cette fin d'année, nous travaillons sur la thématique des jeux olympiques.
Lors d'une séance de chant, j'ai demandé aux enfants, quelles étaient d'après eux les qualités qui caractérisent les champions. 

 

Sacha qui pratique le tennis a répondu:
‘Pour devenir un champion, il faut s'entraîner régulièrement, être discipliné. Il faut être concentré et avoir un mental solide pour gagner un match. J'applique la technique de Nadal quand je joue: je pense que chaque balle est une balle de match.’ 

 

Joaquim a évoqué l'importance de bien se préparer:
‘Bien dormir la veille d'une compétition pour être en forme!’ 

 

Gabin a dit, non sans humour:
‘j'adore repenser à mes victoires pendant un match, quand j'ai battu un adversaire 6-0/6-0/6-0’

 

Andréa nous a raconté qu'elle fait de la boxe.
Sa technique est de regarder toujours devant elle, ne jamais baisser la tête. Et si elle reçoit un coup, elle se dit que les prochains, c'est elle qui les donne! 

 

Alexander a ajouté:

‘Savoir bien respirer est important pour un
champion.’ 

 

Raphaëlle pratique l'équitation,
elle nous a dit qu'elle se concentre sur l'obstacle avant de le franchir. 

IN CLASS WITH...

 

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Union School Sets Sail for Oléron!
 
Union School's first ever Classe Découverte was a trip to remember! The CE1, CE2, CM1, & CM2 classes spent four action-packed days on the beautiful Isle of Oléron.
 
With the Olympics as our theme, we got sporty with kayaking, archery, and even sand yachting! We also explored the island's nature with shore fishing, seashell hunts, and even a visit to a real oyster farm! There was a medieval scavenger hunt to add a touch of adventure.
 
Mila, gleaming with bravery, conquered her nerves and dominated the sand yachting! Mastering the art of setting up and sailing the craft from start to finish, she proudly declared, ‘You know, they say boys are the strong ones, but actually I’m the strong one! Look at me!’
 
When we weren’t out exploring, downtime was just as fun. We enjoyed card games, listening to music, friendly football matches, and lively games of table tennis. The highlight of our evenings, though, was definitely ‘Loups-Garous’ - a suspenseful game that kept everyone on their toes! And what could be better after an adventurous day than the calming voice of your teacher reading bedtime stories to help you drift off to sleep?
 
Thankfully, we avoided any big bêtises, except for a couple of socks that inexplicably took flight out the window… We also counted two lost teeth that safely made their way back home to wait under pillows!
 
The trip was filled with nonstop energy, curiosity, and laughter. Children grew a few inches as well as a newfound independence. By the end, both teachers and children were sad to leave. Back in class, Benjamin said, ‘Next year, let's stay the whole week! No, two weeks!’ The others added how they wanted to go back, too.
 
We couldn't agree more.
 
Our week in Oléron wasn't just a school trip; it was a chance for the Union School family to grow closer, and for that, we are truly grateful.

 

Chelsea

 

LORSQUE J'ÉTAIS ÉCOLIER(ÈRE)...

 

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En visionnant la soirée de révélation des médailles olympiques, j’ai vu deux hommes apparaître, s’enrouler autour de cubes et évoluer avec tant de grâce que j’ai cherché à savoir qui avait pu imaginer cela. C’était Benjamin! Je l’ai contacté et son enthousiasme, sa générosité, sa gentillesse m’ont saisie! Il a immédiatement accepté de répondre à nos questions de la Rubrique ‘Lorsque j’étais écolier’ et aussi de venir à Union School parler aux enfants de son parcours atypique et de ses différents métiers.

Racontez-nous votre école en quelques mots...

J’habitais une petite ville entre Lille et Paris. Lorsque je repense à mon école, c’est surtout une odeur dont je me rappelle, une odeur de carton mélangé aux parfums des maîtresses. C’était une petite école, proche de chez moi. En primaire, je me rappelle la très très grande cour avec deux entrées, l’une pour les garçons, l’autre pour les filles et un mur nous séparant. Cela m’a toujours beaucoup intrigué.
 
Quelques mots me viennent aussi : c’était le début du hip hop à l’époque, peut-être un peu plus commercial. Qui était un moyen d’expression pour moi. Et aussi une manière de me démarquer également à travers le style, je suis très attaché aux vêtements, notamment grâce à ma mère. Je fabriquais mes propres baggies. C’était pour moi une façon de m’exprimer en allant à l’école. C’était super important pour moi d’être habillé comme je le voulais, tout en essayant de marquer un tout petit peu les gens.  
 


Etiez-vous un élève heureux et pourquoi?

L’école n’a pas toujours été une grande partie de plaisir pour moi. Je n’ai pas toujours trouvé ma place parce que je pense que je n’étais pas fait pour l’école. Mais ce n’est pas pour autant que je dis qu’il ne faut pas travailler à l’école. Il faut étudier à l’école. Néanmoins, je pense que j’ai été un élève heureux parce que j’ai toujours eu l’accompagnement de mes parents. Celui de ma mère. Parce que cela a été très compliqué. Malheureusement, je suis dyslexique - également daltonien - et ce n’est pas quelque chose de simple à défendre au quotidien. Cela a joué sur ma confiance en moi. Je me suis aussi senti accompagné par certains professeurs. Je vais y revenir pour parler de ma professeure préférée. Ce qui m’a rendu heureux aussi, ce sont les bons moments et il y en a eu : les sorties, notamment celle à Pompidou, cette sortie m’a marqué. Et j’ai eu la chance de travailler plus tard à Pompidou. Mais sincèrement, je ne veux pas mentir, cela n’a pas été simple. Et je pense que c’est quelque chose à montrer, ce n’est pas parce que l’on est dyslexique que l’on ne va pas réussir, parce qu’on est ceci, cela, que l’on ne va pas y arriver. Cela étant, il est important pour moi de l’exprimer, c’est aussi une bataille. C’est un sujet qui me touche.
 

 

Un(e) enseignante qui vous a marqué, pour quelle raison?
Alors, j’ai une enseignante qui m’a marqué jusqu’à aujourd’hui encore, qui s’appelle Marie-Agnès Regneault. J’ai une histoire toute particulière avec cette famille par la suite. Elle était ma professeure de CM2. Pourquoi m’a-t-elle marqué? Parce que c’était une professeure qui était vraiment hors du commun. Dans la façon d’enseigner, les auto-dictées, la façon de faire, de parler aux jeunes. C’était une personne qui s’intéressait à énormément de choses, qui avait un côté un peu artistique, un peu spectacles, en fait très artistique, très spectacles etc. Et moi, j’ai vraiment été bluffé par ça. Waouh, une enseignante qui pouvait quand même faire ça! On prenait des appareils photo numériques, on travaillait sur l’Art déco et dans ma ville, il y avait beaucoup d’Art déco, beaucoup d’exposés. Sa façon de voir les choses était extraordinaire. Cela m’a marqué aussi parce que j’ai eu la chance de prendre des cours de danse par hasard avec sa fille, Camille Regneault, très très grande breakeuse qui est aujourd’hui 3 fois championne de France, vice-championne du monde et qui va participer aux JO. Avec Camille, cela fait donc plus de 20 ans que l’on se connaît, j’ai 29 ans, et elle a été ma première professeure, c’est celle qui m’a tout donné. Deuxième lien avec la famille Regneault. Après, j’ai eu la chance de rencontrer le fils de Madame Regneault, qui lui, m’a suivi pendant très longtemps et encore aujourd’hui, nous partageons des projets ensemble. Il est danseur. Il m’a appris énormément, c’est grâce à lui que j’ai eu mes premiers boulots dans la danse. Pour reparler de ma maîtresse préférée, elle était une professeure qui pouvait jouer la comédie en classe, à se rouler par terre pour non pas nous faire rire mais pour nous apprendre quelque chose, ou pour démontrer quelque chose. Elle avait une façon hors du commun d’enseigner et ça, cela m’a beaucoup développé. Ce qui m’a beaucoup développé aussi, c’était qu’elle nous apprenait à bien écrire. C’était incroyable! On devait avoir un buvard, un stylo plume. On apprenait à bien écrire, à faire de belles lettres de lettres, de belles boucles. J’ai encore mon stylo plume, j’écris encore avec. De loin, elle disait : ‘Benjamin, tu ne tiens pas bien ton crayon!’, on se demandait comment elle pouvait nous voir tous. Ce qui était cool aussi, c’était qu’elle changeait très souvent de place les bureaux, des chaises, on avait l’impression d’arriver toujours dans une nouvelle classe. C’est une prof très particulière, je la vois encore très souvent chez elle, avec ma femme. Sa famille, c’est comme ma famille. Elle vit aujourd’hui en Charente Maritime, nous allons la voir, elle nous donne des idées sur nos projets ou lorsqu’on a besoin de se confier, il m’arrive de l’appeler. Pour moi, c’est un truc de dingue!
 

 

Une recommandation de sortie, d’atelier ou d’activité pour petits et grands? (restaurant, musée, exposition, concert, bénévolat...)?

Le centre Georges Pompidou m’a beaucoup marqué. Son architecture aussi. Lorsque j’ai appris que la basket Air Max était inspirée par l’architecture de Pompidou, j’ai trouvé cela extraordinaire! Je recommande également d’aller au 104, car tous les danseurs de Paris viennent s’entraîner à cet endroit-là: des breakeurs, de la danse classique, des acrobates, des musiciens, des gens qui viennent se balader, c’est ouvert à tout le monde. C’est pour moi un lieu extraordinaire avec beaucoup de diversité.

 

 

>>> Vos enfants avec Ben D.O.S <<<

 

 

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UNION SCHOOL - Anne-Sophie de Monès

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